Dans le
cadre l’enquête publique sur le projet de GECINA (jusqu’au 5 février), la
réunion publique organisée par le Collectif de la Ronce lundi 26 janvier à
20h30 à la Maison des associations reviendra sur les nombreux problèmes que
pose ce projet, notamment celui des parkings. Ce sujet ne concerne pas
uniquement les résidents actuels et futurs du Domaine de la Ronce, mais tous
les riverains et les clients du centre commercial.
1. Les
parkings affectés au centre commercial
. Les places
supprimées en extérieur sont au nombre de 55+3 emplacements « handicapés »
(où ces dernières seront-elles repositionnées ?), et les places créées de
l’ordre de 12, soit un déficit de places extérieures supérieur à 40. Vendredi
15 janvier à 13h30 : le parking était pratiquement complet, et les
voitures débordaient sur les rampes d’accès… Où se gareront les parents
d’élèves accompagnant leurs enfants à l’Ecole de la Ronce ? Monsieur le
maire, quelle solution ?
. Des places
dédiées au centre commercial, dont la surface sera plus que doublée par rapport
aujourd'hui, sont créées sous l’immeuble ; elles étaient de 97 dans le
projet déposé en 2012, leur nombre a été réduit à 51 dans le nouveau projet de
juillet 2014, sans changement de la surface commerciale construite (2.800 m2).
Pourquoi
cette réduction drastique ? En fonction d’une analyse fine des besoins ? Aucune
explication n’est avancée dans l’étude d’impact* sur le projet, il s’agit
uniquement pour GECINA de profiter des nouvelles dispositions en la matière
édictées par le Plan Local d’Urbanisme (PLU), permettant au promoteur de faire
de substantielles économies sur le coût de construction au détriment du
fonctionnement harmonieux du quartier…
2. Insuffisance de parkings pour les appartements
Ce sujet
aussi ne concerne pas uniquement les résidents de la Résidence, mais également
les utilisateurs du centre commercial et tous les riverains.
. D’après
nos projections, à partir des éléments chiffrés fournis par l’étude d’impact et
corrigés par nos soins, le nombre de places prévu par appartement est
insuffisant. Le projet prévoit en effet 1,2 parking par appartement, contre 1,8
dans le projet précédent, sans plus de justification que pour la réduction des
parkings affectés aux commerces (merci aux règles du PLU). Notre estimation
porte a minima sur un besoin de 1,5 par appartement, soit un déficit d’une
quarantaine de parkings pour les nouveaux logements : 190 parkings
seraient nécessaires au lieu des 150 programmés.
. Ce n’est
pas la seule difficulté puisque le comptage, réalisé par l’étude d’impact en
2011 et entre l’Ascension et la Pentecôte - ce que nous contestons, chiffre le
stationnement non autorisé dans la Résidence à 162 véhicules. Ce stationnement
« sauvage » non seulement ne sera pas résorbé à l’occasion du
nouveau projet, mais sera, grâce aux règles du PLU, aggravé… un bon début
pour l’ « éco-quartier ».
Les parkings
prévus pour les nouveaux logements étant insuffisants, les nouveaux résidents
utiliseront logiquement à leur profit une partie du stationnement du centre
commercial, et les clients du centre ne pourront à leur tour que générer du
stationnement sauvage complémentaire à l’entrée de la résidence, et sur la rue
de la Ronce, perturbant alors la circulation déjà difficile sur le secteur,
sans parler encore des parents d’élèves.
3.
L’utilisation des futurs parkings du centre commercial fait aussi difficulté
Dans la configuration prévue, les nouveaux parkings
dédiés au centre commercial seront enchevêtrés avec les parkings des
logements : le schéma explicatif de l’étude (p. 252), ci-dessous
reproduit, n’est pas rassurant.
L’interaction entre le
parking extérieur du centre commercial, où les camions de livraison sont
censés manœuvrer, les entrées et les sorties de parkings des logements et des
commerces sous l’immeuble, et le cheminement piéton qui doit se faire « à mi-chemin
entre la façade et la voirie », posera un vrai problème
d’organisation et de sécurité, du reste reconnu par l’étude d’impact sans
que celle-ci n'apporte la moindre solution.
Conclusion de l’étude
d’impact sur le problème des parkings (p. 250, « Offre de stationnement
quantitative et qualitative ») : « Le projet
permet le maintien de l’offre de stationnement public et propose des
stationnements privés en suffisance. » Nous contestons ces
affirmations, d’autant que notre position se trouve confortée par une
lettre au maire de GPSO qui stipule que « le projet devra
nécessairement intégrer ‘la problématique du stationnement’ aussi bien en
nombre de places qu’en termes de fonctionnalité».
Nous ferons part de nos
observations et suggestions au commissaire-enquêteur. Si vous partagez
notre point de vue, nous vous invitons à une démarche identique, par
courrier ou lors de ses permanences (31 janvier et 5 février), pour tenter de maintenir
un minimum de fluidité et d’harmonie dans le stationnement et la
circulation de notre quartier.
Compte Twitter : @collectifronce
*Etude d’impact
disponible en Mairie ou sur le site Internet:
NB : L’abonnement
au blog fonctionne désormais très bien en indiquant votre email dans la case
« Follow by Email » (en haut à droite de cet écran) et en cliquant
sur Submit, avant de confirmer via votre adresse email.