vendredi 23 janvier 2015

Projet GECINA : le problème des parkings aggravé !

Dans le cadre l’enquête publique sur le projet de GECINA (jusqu’au 5 février), la réunion publique organisée par le Collectif de la Ronce lundi 26 janvier à 20h30 à la Maison des associations reviendra sur les nombreux problèmes que pose ce projet, notamment celui des parkings. Ce sujet ne concerne pas uniquement les résidents actuels et futurs du Domaine de la Ronce, mais tous les riverains et les clients du centre commercial.
 
 
1. Les parkings affectés au centre commercial
. Les places supprimées en extérieur sont au nombre de 55+3 emplacements « handicapés » (où ces dernières seront-elles repositionnées ?), et les places créées de l’ordre de 12, soit un déficit de places extérieures supérieur à 40. Vendredi 15 janvier à 13h30 : le parking était pratiquement complet, et les voitures débordaient sur les rampes d’accès… Où se gareront les parents d’élèves accompagnant leurs enfants à l’Ecole de la Ronce ? Monsieur le maire, quelle solution ?
. Des places dédiées au centre commercial, dont la surface sera plus que doublée par rapport aujourd'hui, sont créées sous l’immeuble ; elles étaient de 97 dans le projet déposé en 2012, leur nombre a été réduit à 51 dans le nouveau projet de juillet 2014, sans changement de la surface commerciale construite (2.800 m2).
Pourquoi cette réduction drastique ? En fonction d’une analyse fine des besoins ? Aucune explication n’est avancée dans l’étude d’impact* sur le projet, il s’agit uniquement pour GECINA de profiter des nouvelles dispositions en la matière édictées par le Plan Local d’Urbanisme (PLU), permettant au promoteur de faire de substantielles économies sur le coût de construction au détriment du fonctionnement harmonieux du quartier…
 
2. Insuffisance de parkings pour les appartements
Ce sujet aussi ne concerne pas uniquement les résidents de la Résidence, mais également les utilisateurs du centre commercial et tous les riverains.
. D’après nos projections, à partir des éléments chiffrés fournis par l’étude d’impact et corrigés par nos soins, le nombre de places prévu par appartement est insuffisant. Le projet prévoit en effet 1,2 parking par appartement, contre 1,8 dans le projet précédent, sans plus de justification que pour la réduction des parkings affectés aux commerces (merci aux règles du PLU). Notre estimation porte a minima sur un besoin de 1,5 par appartement, soit un déficit d’une quarantaine de parkings pour les nouveaux logements : 190 parkings seraient nécessaires au lieu des 150 programmés.
. Ce n’est pas la seule difficulté puisque le comptage, réalisé par l’étude d’impact en 2011 et entre l’Ascension et la Pentecôte - ce que nous contestons, chiffre le stationnement non autorisé dans la Résidence à 162 véhicules. Ce stationnement « sauvage » non seulement ne sera pas résorbé à l’occasion du nouveau projet, mais sera, grâce aux règles du PLU, aggravé… un bon début pour l’ « éco-quartier ».
Les parkings prévus pour les nouveaux logements étant insuffisants, les nouveaux résidents utiliseront logiquement à leur profit une partie du stationnement du centre commercial, et les clients du centre ne pourront à leur tour que générer du stationnement sauvage complémentaire à l’entrée de la résidence, et sur la rue de la Ronce, perturbant alors la circulation déjà difficile sur le secteur, sans parler encore des parents d’élèves.
3. L’utilisation des futurs parkings du centre commercial fait aussi difficulté
Dans la configuration prévue, les nouveaux parkings dédiés au centre commercial seront enchevêtrés avec les parkings des logements : le schéma explicatif de l’étude (p. 252), ci-dessous reproduit, n’est pas rassurant.


L’interaction entre le parking extérieur du centre commercial, où les camions de livraison sont censés manœuvrer, les entrées et les sorties de parkings des logements et des commerces sous l’immeuble, et le cheminement piéton qui doit se faire « à mi-chemin entre la façade et la voirie », posera un vrai problème d’organisation et de sécurité, du reste reconnu par l’étude d’impact sans que celle-ci n'apporte la moindre solution.
 
Conclusion de l’étude d’impact sur le problème des parkings (p. 250, « Offre de stationnement quantitative et qualitative ») : « Le projet permet le maintien de l’offre de stationnement public et propose des stationnements privés en suffisance. » Nous contestons ces affirmations, d’autant que notre position se trouve confortée par une lettre au maire de GPSO qui stipule que « le projet devra nécessairement intégrer ‘la problématique du stationnement’ aussi bien en nombre de places qu’en termes de fonctionnalité».
Nous ferons part de nos observations et suggestions au commissaire-enquêteur. Si vous partagez notre point de vue, nous vous invitons à une démarche identique, par courrier ou lors de ses permanences (31 janvier et 5 février), pour tenter de maintenir un minimum de fluidité et d’harmonie dans le stationnement et la circulation de notre quartier.
Compte Twitter : @collectifronce
*Etude d’impact disponible en Mairie ou sur le site Internet:
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