Ce sont plus de 50
personnes qui se sont déplacées lundi 26 janvier pour participer à la réunion publique d’information et
d’échange organisée par le Collectif de la Ronce à propos de l’enquête publique
qui prend fin le 5 février sur le projet GECINA.
A partir de notre analyse
de l’étude d’impact présentée mi-décembre, les thèmes suivants ont été abordés
:
- Incompatibilité du projet avec les documents d’urbanisme qu’il aurait dû respecter (p.104-105
de l’étude d’impact* ; p.4, p.10-11-12 et surtout p.21 du Document
d’orientations générales du SCOT ; p.12-13-14 du Plan Local d’Urbanisme, PLU de
Ville d’Avray sur le SDRIF ; etc.).
- Présentation physique du
projet, et commentaires sur la réalité qu’il représente, incompatible avec une
insertion sans dommages dans le quartier
de la Ronce (p.173-174-175, p.215-216-217-218-219 ou encore p.314 de
l’étude d’impact).
- Non-respect du Plan Local
d’Urbanisme (PLU) de la Ville sur certains points.
- Insuffisance des nouveaux parkings réalisés, et problèmes créés par le nouveau
schéma de stationnement et de circulation dans la rue de la Ronce (p.188, p.190
et surtout p.250-251-252 de l’étude d’impact). Ces sujets sont traités de façon
calamiteuse par le projet, ce que même GPSO a souligné sèchement dans un
courrier au maire (avis des parties publiques liés à l’étude d’impact).
- Difficultés accrues pour les transports, qu’ils soient en commun ou en
véhicules particuliers (p.64 des annexes, p.124-125-126-127 ainsi que p.129 et
p.149 de l’étude d’impact)
- Sur-densification du quartier inadaptée.
- Intention du projet
d’éviter la loi sur l’eau alors qu’il se situe dans la zone humide du ru et de
l’étang Gilet, et risques importants de
ruissellements qui n’ont pas été sérieusement pris en compte, chiffrés et
anticipés (p.166 et p.211-212-213-214 de l’étude d’impact).
- Difficultés du chantier :
maîtrise des sols, nuisances de tous
ordres, positionnement des grues (p.203, p.206-207-208 de l’étude
d’impact).
- Assurer la sécurité de l’école de la Ronce, tant
du fait du chantier et de ses installations forcément invasives, que des
possibilités de stationnement supprimées pour les parents d’élèves et des
difficultés de circulation accrues.
De cette réunion de plus de
deux heures, au cours de laquelle les participants sont restés particulièrement
attentifs, il s’est dégagé deux point forts :
1. L’absence de rigueur de l’étude d’impact et sa partialité en faveur du projet
mise en avant par de nombreuses observations.
2. La prise de conscience générale quant à la nocivité du projet.
Le but de la réunion était,
au-delà d’informer et de rétablir la vérité, de faire participer le plus
largement possible à l’enquête publique et de faire comprendre l’importance de
cette participation.
Nous avons des retours très
positifs sur ce plan, non seulement de particuliers mais aussi des copropriétés
voisines et des associations. Ceux qui n’ont pas encore fait la démarche auprès
du commissaire-enquêteur peuvent aller déposer leurs observations à tout moment
pendant les heures d’ouverture de la Mairie, ou même adresser leurs remarques
par courrier postal à l’attention du
commissaire-enquêteur, qui tiendra une dernière permanence jeudi 5
février de 14h à 17h. Merci de faire cet acte
citoyen pour la sauvegarde de l’« esprit village » dans notre ville.
Compte Twitter :
@collectifronce
*Etude d’impact :
L’abonnement au blog fonctionne désormais très bien en indiquant votre email dans la case « Follow by Email » (en haut à droite de cet écran) et en cliquant sur Submit, avant de confirmer via votre adresse email.