mercredi 21 octobre 2015

Projet du 200 Rue de Versailles, le contre-exemple de la concertation

Jean-Paul Gaudin a assisté à la réunion publique du 16 septembre pour la présentation du projet de 34 logements au 200 Rue de Versailles par la société I3F : il nous a fait parvenir un compte-rendu que vous trouverez en pièce jointe ci-dessous. Ses constatations au terme de cette présentation rejoignent notre demande exprimée conjointement avec l’association Dagoverana au maire (cf. notre précédent article) d’une nécessaire concertation en amont en phase d’élaboration des projets.
Se limiter à une information du public une fois le projet bouclé, lorsque la demande de permis est déposée, après négociation entre la Mairie et le promoteur, c’est refuser une véritable participation des citoyens. Le public, à ce stade du dossier, est en fait mis devant le fait accompli et ne peut plus influer sur la conception du programme.
Doit-on comprendre de cette attitude qu’il y aurait un risque pour l’équipe municipale à être confrontée au bon sens de ses administrés ?
Cette concertation en amont des projets, pendant leur élaboration, dont nous réclamons la mise en place, la Loi l’autorise et l’a codifiée ; il appartient au maire de l’organiser plutôt que de traiter notre demande de « racoleuse » et de nous servir des expressions de parfaite langue de bois  du style « Il est évident qu’en tous domaines nous nous attachons à respecter la Loi » (cf. précédent article).
Cependant, entre le refus au droit de réponse dans le bulletin municipal, l’interdiction de participation au Forum des associations pour notre Collectif, l’absence de concertation en amont sur tous les projets, le Plan Local d’Urbanisme (PLU) ainsi que les nombreux permis accordés déférés au Tribunal… il doit exister d’autres façons de respecter la Loi et de pratiquer la démocratie locale.
Pour la lire la note de Jean-Paul Gaudin, merci de cliquer sur Réunion 200 Rue de Versailles.
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