mercredi 1 juillet 2015

Le Collectif de la Ronce se renforce, la municipalité tente de se justifier... le Collectif poursuit son action

● Le Collectif de la Ronce participe à la création d’une union d’associations des communes proches de Ville d’Avray par la géographie et les préoccupations d’urbanisme : Garches, Saint-Cloud, Vaucresson, dénommée « Coteaux de Seine Associations ».
Cette union d’associations est due à l’initiative d’Olivier Delourme, président de Garches est à Vous, dont un des faits d’armes est d’avoir fait annuler la révision du POS -l’équivalent du Plan Local d’Urbanisme (PLU)- de sa commune ; oui, c’est possible et c’est près de chez nous, n’en déplaise aux sceptiques !
Pour Ville d’Avray, l’association Dagoverana, présidée par Patrick Samuel participe également à cette union.
L’objet de l’union, similaire à celui des associations adhérentes, est « la défense et la mise en valeur de l’environnement, du cadre de vie, du patrimoine, des transports et des déplacements » sur le territoire des communes concernées. La structure sera très légère, et la cotisation de chaque association adhérente tout autant.
L’intérêt est d’échanger, de partager les expériences, les informations, les savoir-faire, de mutualiser si nécessaire des moyens et de donner si besoin une résonnance complémentaire aux actions des uns et des autres. Il va de soi que chaque association conserve son autonomie et ses objectifs propres.
Chacun se souviendra alors de l’interrogation (culte ?) de notre maire sur la situation à Ville d’Avray : « Peuvent-ils avoir raison tout seuls ? », c’est-à-dire seuls contre tous...

● A lire le numéro de VA Info de juin, on ne peut que s’interroger sur la signification des tentatives coordonnées de justification faites à longueur de pages des règles d’urbanisme de notre commune par le maire, la première adjointe et le groupe majoritaire...
Nos concitoyens -voire certains membres du Conseil municipal- contesteraient-ils à ce point ces règles pour qu’il faille ainsi déployer une telle énergie pédagogique ? Certes, au-delà du dossier GECINA, qui n’est qu’un exemple emblématique de la politique d’urbanisme du maire, ces règles semblent poser un grave problème à l’ensemble de notre ville, et nous promettent, si elles perdurent, un changement fondamental de notre cadre de vie à tous.
Mais la municipalité aurait opportunément trouvé la réponse à ce risque : élaborer une charte architecturale et paysagère. La belle affaire !
Que n’a-t-elle été mise en place avant l’adoption du PLU, cette Charte ? Mais alors, peut-être aurait-elle pu contrarier certaines opérations, c’eut été fâcheux. Par contre, maintenant, elle ne pourra que constater que nombre de maisons et leurs jardins participant au paysage de la ville seront dans les années qui viennent détruits et remplacés par des immeubles collectifs (et que dira-t-elle du projet GECINA sur le Domaine de la Ronce - ce pourrait être un bon test ?) ; suggérer des façades, des toitures d’immeubles-types, en préconiser les matériaux et les couleurs n’est en rien une réponse au danger qui menace la structure de la ville.
La Charte, qui de plus ne sera que purement indicative, deviendra alors une procédure s’ajoutant à d’autres procédures mises en avant par le maire -l’avis favorable de l’ABF, le silence de l’Autorité environnementale et les rapports des commissaires-enquêteurs- utilisées non pas pour prendre en compte l’avis des citoyens, mais guidées par la volonté de ne surtout pas contrarier les projets immobiliers.
La première adjointe au maire rappelle dans le même bulletin municipal que « notre PLU précise que les réalisations doivent être bien insérées dans leur environnement sans en expliciter les modalités », constat parfaitement objectif illustré par les possibilités qui ont été laissées à GECINA pour ses 12.500 m2 pour le moins bien insérés, et qui annonce combien la promotion immobilière est promise à de beaux jours à Ville d’Avray... si rien ne change.

Et le Collectif entend bien faire changer les choses. Notre avocate vient d’adresser un mémoire complémentaire au Tribunal administratif dans le cadre de notre procédure en contestation du PLU. Un jugement favorable du Tribunal permettrait bien sûr, outre la remise en cause du permis GECINA, une remise à plat des données de l’urbanisme de notre ville. Cette action judiciaire semble, en l’état, la voie la plus prometteuse pour la remise en question du PLU, perspective qui rencontre de la part de nos concitoyens de plus en plus d’adhésion.
Concernant le permis GECINA, nous déposerons, si nos recours gracieux et hiérarchique sont rejetés dans les semaines qui viennent, une requête en annulation dans la première quinzaine de septembre : des vacances studieuses en perspective, y compris pour notre avocate.
Le Collectif reste mobilisé, vigilant et vous souhaite à tous un excellent été.
Compte Twitter :
@collectifronce