samedi 31 janvier 2015

Enquête publique sur le projet GECINA : une réunion publique mobilisatrice

Ce sont plus de 50 personnes qui se sont déplacées lundi 26 janvier pour participer à la réunion publique d’information et d’échange organisée par le Collectif de la Ronce à propos de l’enquête publique qui prend fin le 5 février sur le projet GECINA.

A partir de notre analyse de l’étude d’impact présentée mi-décembre, les thèmes suivants ont été abordés :
- Incompatibilité du projet avec les documents d’urbanisme qu’il aurait dû respecter (p.104-105 de l’étude d’impact* ; p.4, p.10-11-12 et surtout p.21 du Document d’orientations générales du SCOT ; p.12-13-14 du Plan Local d’Urbanisme, PLU de Ville d’Avray sur le SDRIF ; etc.).
- Présentation physique du projet, et commentaires sur la réalité qu’il représente, incompatible avec une insertion sans dommages dans le quartier de la Ronce (p.173-174-175, p.215-216-217-218-219 ou encore p.314 de l’étude d’impact).
- Non-respect du Plan Local d’Urbanisme (PLU) de la Ville sur certains points.
- Insuffisance des nouveaux parkings réalisés, et problèmes créés par le nouveau schéma de stationnement et de circulation dans la rue de la Ronce (p.188, p.190 et surtout p.250-251-252 de l’étude d’impact). Ces sujets sont traités de façon calamiteuse par le projet, ce que même GPSO a souligné sèchement dans un courrier au maire (avis des parties publiques liés à l’étude d’impact).
- Difficultés accrues pour les transports, qu’ils soient en commun ou en véhicules particuliers (p.64 des annexes, p.124-125-126-127 ainsi que p.129 et p.149 de l’étude d’impact)
- Sur-densification du quartier inadaptée.
- Intention du projet d’éviter la loi sur l’eau alors qu’il se situe dans la zone humide du ru et de l’étang Gilet, et risques importants de ruissellements qui n’ont pas été sérieusement pris en compte, chiffrés et anticipés (p.166 et p.211-212-213-214 de l’étude d’impact).
- Difficultés du chantier : maîtrise des sols, nuisances de tous ordres, positionnement des grues (p.203, p.206-207-208 de l’étude d’impact).
- Assurer la sécurité de l’école de la Ronce, tant du fait du chantier et de ses installations forcément invasives, que des possibilités de stationnement supprimées pour les parents d’élèves et des difficultés de circulation accrues.

De cette réunion de plus de deux heures, au cours de laquelle les participants sont restés particulièrement attentifs, il s’est dégagé deux point forts :
1. L’absence de rigueur de l’étude d’impact et sa partialité en faveur du projet mise en avant par de nombreuses observations.
2. La prise de conscience générale quant à la nocivité du projet.
Le but de la réunion était, au-delà d’informer et de rétablir la vérité, de faire participer le plus largement possible à l’enquête publique et de faire comprendre l’importance de cette participation.

Nous avons des retours très positifs sur ce plan, non seulement de particuliers mais aussi des copropriétés voisines et des associations. Ceux qui n’ont pas encore fait la démarche auprès du commissaire-enquêteur peuvent aller déposer leurs observations à tout moment pendant les heures d’ouverture de la Mairie, ou même adresser leurs remarques par courrier postal à l’attention du  commissaire-enquêteur, qui tiendra une dernière permanence jeudi 5 février de 14h à 17h. Merci de faire cet acte citoyen pour la sauvegarde de l’« esprit village » dans notre ville.
Compte Twitter :

@collectifronce

*Etude d’impact :




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vendredi 23 janvier 2015

Projet GECINA : le problème des parkings aggravé !

Dans le cadre l’enquête publique sur le projet de GECINA (jusqu’au 5 février), la réunion publique organisée par le Collectif de la Ronce lundi 26 janvier à 20h30 à la Maison des associations reviendra sur les nombreux problèmes que pose ce projet, notamment celui des parkings. Ce sujet ne concerne pas uniquement les résidents actuels et futurs du Domaine de la Ronce, mais tous les riverains et les clients du centre commercial.
 
 
1. Les parkings affectés au centre commercial
. Les places supprimées en extérieur sont au nombre de 55+3 emplacements « handicapés » (où ces dernières seront-elles repositionnées ?), et les places créées de l’ordre de 12, soit un déficit de places extérieures supérieur à 40. Vendredi 15 janvier à 13h30 : le parking était pratiquement complet, et les voitures débordaient sur les rampes d’accès… Où se gareront les parents d’élèves accompagnant leurs enfants à l’Ecole de la Ronce ? Monsieur le maire, quelle solution ?
. Des places dédiées au centre commercial, dont la surface sera plus que doublée par rapport aujourd'hui, sont créées sous l’immeuble ; elles étaient de 97 dans le projet déposé en 2012, leur nombre a été réduit à 51 dans le nouveau projet de juillet 2014, sans changement de la surface commerciale construite (2.800 m2).
Pourquoi cette réduction drastique ? En fonction d’une analyse fine des besoins ? Aucune explication n’est avancée dans l’étude d’impact* sur le projet, il s’agit uniquement pour GECINA de profiter des nouvelles dispositions en la matière édictées par le Plan Local d’Urbanisme (PLU), permettant au promoteur de faire de substantielles économies sur le coût de construction au détriment du fonctionnement harmonieux du quartier…
 
2. Insuffisance de parkings pour les appartements
Ce sujet aussi ne concerne pas uniquement les résidents de la Résidence, mais également les utilisateurs du centre commercial et tous les riverains.
. D’après nos projections, à partir des éléments chiffrés fournis par l’étude d’impact et corrigés par nos soins, le nombre de places prévu par appartement est insuffisant. Le projet prévoit en effet 1,2 parking par appartement, contre 1,8 dans le projet précédent, sans plus de justification que pour la réduction des parkings affectés aux commerces (merci aux règles du PLU). Notre estimation porte a minima sur un besoin de 1,5 par appartement, soit un déficit d’une quarantaine de parkings pour les nouveaux logements : 190 parkings seraient nécessaires au lieu des 150 programmés.
. Ce n’est pas la seule difficulté puisque le comptage, réalisé par l’étude d’impact en 2011 et entre l’Ascension et la Pentecôte - ce que nous contestons, chiffre le stationnement non autorisé dans la Résidence à 162 véhicules. Ce stationnement « sauvage » non seulement ne sera pas résorbé à l’occasion du nouveau projet, mais sera, grâce aux règles du PLU, aggravé… un bon début pour l’ « éco-quartier ».
Les parkings prévus pour les nouveaux logements étant insuffisants, les nouveaux résidents utiliseront logiquement à leur profit une partie du stationnement du centre commercial, et les clients du centre ne pourront à leur tour que générer du stationnement sauvage complémentaire à l’entrée de la résidence, et sur la rue de la Ronce, perturbant alors la circulation déjà difficile sur le secteur, sans parler encore des parents d’élèves.
3. L’utilisation des futurs parkings du centre commercial fait aussi difficulté
Dans la configuration prévue, les nouveaux parkings dédiés au centre commercial seront enchevêtrés avec les parkings des logements : le schéma explicatif de l’étude (p. 252), ci-dessous reproduit, n’est pas rassurant.


L’interaction entre le parking extérieur du centre commercial, où les camions de livraison sont censés manœuvrer, les entrées et les sorties de parkings des logements et des commerces sous l’immeuble, et le cheminement piéton qui doit se faire « à mi-chemin entre la façade et la voirie », posera un vrai problème d’organisation et de sécurité, du reste reconnu par l’étude d’impact sans que celle-ci n'apporte la moindre solution.
 
Conclusion de l’étude d’impact sur le problème des parkings (p. 250, « Offre de stationnement quantitative et qualitative ») : « Le projet permet le maintien de l’offre de stationnement public et propose des stationnements privés en suffisance. » Nous contestons ces affirmations, d’autant que notre position se trouve confortée par une lettre au maire de GPSO qui stipule que « le projet devra nécessairement intégrer ‘la problématique du stationnement’ aussi bien en nombre de places qu’en termes de fonctionnalité».
Nous ferons part de nos observations et suggestions au commissaire-enquêteur. Si vous partagez notre point de vue, nous vous invitons à une démarche identique, par courrier ou lors de ses permanences (31 janvier et 5 février), pour tenter de maintenir un minimum de fluidité et d’harmonie dans le stationnement et la circulation de notre quartier.
Compte Twitter : @collectifronce
*Etude d’impact disponible en Mairie ou sur le site Internet:
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samedi 17 janvier 2015

Le bon sens et le Droit s’associent contre le projet GECINA

L’enquête publique sur le projet de GECINA de construire 125 logements et un centre commercial deux fois plus grand sur le Domaine de la Ronce se poursuit jusqu’au 5 février. Le dossier est consultable en Mairie, et depuis le 14 janvier -suite à notre demande- sur le site Internet de la ville, rubrique « Ma ville – urbanisme »*. Pour vous aider à vous exprimer une dernière fois sur ce projet auprès du commissaire-enquêteur, soit par courrier soit lors de ses permanences**, le Collectif de la Ronce organise une réunion publique lundi 26 janvier à 20h30 à la Maison des associations
Deux premiers constats ressortent déjà de l’analyse du dossier.
1. Une architecture de blocs de béton
L’immeuble à construire aura une façade le long de la rue de la Ronce de 150 mètres, entrecoupée de simples venelles en escaliers permettant d’atteindre l’Allée forestière. « Grâce » au parti architectural en gradins retenu, un mur de béton s’élèvera du niveau de la chaussée où seront positionnés les commerces et jusqu’à 24 mètres au-dessus de la rue. La largeur du projet est de 50 à 60 mètres.
150 mètres de long par 24 mètres de haut et 50 mètres de profondeur : c’est le blockhaus qui nous est promis ! 
Le Plan Local d’Urbanisme (PLU) de Ville d’Avray précise « la situation des constructions, leurs dimensions, leur aspect extérieur doivent être adaptés au caractère ou à l’intérêt des lieux avoisinants, aux sites, aux paysages » (article 11), interprétation très « molle » du Code de l’urbanisme qui stipule lui que : « Le projet peut être refusé (…) si les constructions (…) sont de nature à porter atteinte au caractère ou à l’intérêt des lieux avoisinants, aux sites, aux paysages naturels ou urbains » (article R 111-21).
La Cour administrative d’appel de Paris vient, le 5 janvier, en s’appuyant sur cet article du Code, de confirmer l’annulation du permis de la Samaritaine délivré par la ville de Paris. La Cour a considéré que « l’édifice se caractérisant notamment par une façade de grande dimension (…) ne s’intégrait pas suffisamment dans la section de la rue de Rivoli dans laquelle il était destiné à s’insérer ». Raisonnement tout à fait applicable au projet GECINA, d’autant que notre deuxième constatation confirme, s’il en était besoin, « l’atteinte portée au caractère et à l’intérêt des lieux ».
2. Le déboisement et la destruction du paysage
Comment prétendre ne pas « porter atteinte à l’intérêt des lieux avoisinants, aux sites aux paysages » en remplaçant un paysage arboré par une façade bétonnée de 150 mètres de long ?
Pour réaliser le projet, il faut abattre 132 arbres, dont un grand nombre plus que centenaires : alignement de l’allée forestière détruit, grande allée des tilleuls partiellement supprimée, alignement de peupliers devant le centre commercial actuel et square public sur la rue et jardins des deux maisons anéantis. Bien sûr, GECINA s’engage à replanter, mais les nouvelles plantations seront au mieux à nouveau centenaires à l’horizon du XXIIè siècle ; et où seront-elles ?
De toute façon, le site, qui devait être « préservé » en fonction de règles d’urbanisme qu’aurait dû respecter la commune, sera définitivement défiguré par le linéaire de béton du projet.
Le bon sens rejoint le Droit pour s’opposer au projet. Notre prochain message portera sur les problèmes générés par le projet concernant les transports, la circulation et les parkings. En attendant, intervenez auprès du commissaire-enquêteur !
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**Samedi 31 janvier de 9h à 12h ou jeudi 5 février de 14h à 17h30.
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vendredi 9 janvier 2015

Le Collectif de la Ronce organise une réunion publique le 26 janvier sur le projet GECINA

Pour sauver notre cadre de vie, l’instruction sur la demande de permis de construire de 125 logements par GECINA nous donne la parole via une enquête publique jusqu’au 5 février. Mais le dossier lié à cette enquête publique est complexe à consulter (plus de 500 pages), et compte tenu de son volume, nous ne pouvons le transmettre à nos adhérents et sympathisants. Les documents sont disponibles en Mairie pour lecture et photocopies, et surtout téléchargeables si vous venez avec une clef USB. Comme nous l’avons déjà fait auprès de la première adjointe et du commissaire-enquêteur, nous demandons au maire de bien vouloir mettre le dossier sur le site Internet de la ville, ce qui n’est pas une obligation juridique mais faciliterait grandement sa consultation par les citoyens.
L’étude d’impact recèle beaucoup d’informations, mais aussi beaucoup d’imprécisions, d’éléments erronés et même des contre-vérités. De nombreux aspects de cette étude d’impact peuvent, par leur présentation, entacher, vicier l’instruction de la demande de permis.
Nous mettrons prochainement sur le blog nos premières observations (transports- circulation, parkings, densité du quartier, architecture, paysage, sécurité, etc.) résultant de l’analyse du dossier. Elles seront suivies par d’autres pendant toute la durée de l’enquête. Mais nous avons pensé, compte tenu de l’enjeu et de l’urgence absolue qu’il y a maintenant à réagir, qu’il était nécessaire d’organiser en parallèle une réunion publique d’information et d’échanges, pour que chacun prenne pleinement conscience de tout ce que représente ce projet, et de ses implications négatives pour les jours et les années à venir.

REUNION PUBLIQUE A LA MAISON DES ASSOCIATIONS LE 26 JANVIER à 20H30

Il restera alors deux permanences du commissaire-enquêteur, les samedi 31 janvier et jeudi 5 février. Nous devons être nombreux à faire part de nos observations et de nos critiques. Si vous ne pouvez pas vous déplacer, n’hésitez pas à écrire au commissaire-enquêteur à la Mairie.
La réglementation permet ainsi à tous les concitoyens de s’exprimer sur des projets d’une telle ampleur. Vos remarques et suggestions seront bien accueillies par le commissaire-enquêteur, reprises dans le registre prévu à cet effet, puis prises en compte dans son rapport final. On peut espérer que le maire s’en préoccupe dans sa décision finale sur le permis. En tout état de cause, elles seront intégrées si nécessaire dans le cadre de nos actions judiciaires.
Soyez nombreux à exprimer le rejet de ce projet !
Meilleurs vœux à tous.
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Le statut du commissaire-enquêteur
Le commissaire-enquêteur est choisi « parmi les personnes qui manifestent un sens de l’intérêt général, un intérêt pour les préoccupations d’environnement et témoignent de la capacité d’accomplir leur mission avec objectivité, impartialité et diligence » (Code de l’Environnement).
Il doit agir « de façon neutre et impartiale, et le montre par son comportement. »
« Il se tient au service du public. Il contribue à ce que le public dispose d’une information complète, objective, honnête et accessible, et qu’il obtienne des réponses aux questions posées. » (Code d’éthique et de déontologie de la CNCE).