samedi 27 février 2016

« Toute personne a le devoir de prendre part à la préservation de l’environnement »

C’est ce que dit l’article 2 de la Charte de l’Environnement, à valeur constitutionnelle. L’ONF procède actuellement à « l’entretien » de la forêt de Fausses Reposes au plus près des habitations du Domaine de la Ronce (bâtiments G, H…) et de l’Etang Neuf. Au-delà des photos ci-contre, nous invitons chacun de vous à venir constater le résultat… Cherchant à comprendre, nous avons découvert que le communiqué de l’ONF prévoyant « les coupes rases » en cours de réalisation date du 20 novembre 2015, mais aucune information n’a été diffusée ni par l’ONF, ni par la municipalité tant que des citoyens choqués par l’état des lieux n’avaient pas réagi auprès du maire.

Le communiqué de la Mairie publié bien tardivement sur son site Internet justifie la façon de procéder de l’ONF, et indique qu’il s’agit « d’entretien normal » de la forêt visant à assurer sa « pérennité » et son « renouvellement ». Surtout, loin d’avoir un mot de compréhension pour les personnes à juste titre décontenancées par l’action de l’ONF, la municipalité menace au contraire les citoyens qui s’offusquent, et dénoncent ce qui peut être perçu comme un saccage, de poursuites judiciaires…
Dérapage, perte de sang froid de la municipalité ?
L’ONF est peut-être administrativement dans son droit, mais le public ne peut que s’interroger : ne pouvait-on, sur les parcelles concernées à l’entrée de « notre » forêt, utiliser des méthodes d’entretien plus « douces » ? Ou, à tout le moins dans un souci de respect vis-à-vis des citoyens, informer de ce qui allait être entrepris, pourquoi, comment ? Autrement que par un provocateur « L’ONF prépare la forêt de demain »… 
Pour cela, il eut fallu que notre municipalité -obligatoirement informée des travaux, Denis Badré préside le Comité de gestion mis en place par l’ONF pour la Forêt de Fausses Reposes !- réagisse en amont, se concerte avec l’ONF, négocie une autre façon de pratiquer, au besoin en appelle à ses concitoyens pour la soutenir dans cette démarche, et a minima, explique à la population la solution retenue ; mais non, rien.
C’est une nouvelle illustration que les préoccupations des citoyens n’entrent que pour bien peu dans le logiciel de la commune, que ce soit pour la Forêt de Fausses Reposes, pour le quartier ou le Domaine de la Ronce, ou pour la préservation générale de notre cadre de vie ; la protection des sites et de la ville ne doit-elle alors venir que des actions citoyennes* ?
Pour « notre » forêt, les trois-quarts des dégâts programmés sont faits, il n’est donc plus temps de solliciter M. le maire pour qu’il fasse cesser cette insupportable atteinte à l’environnement - le voudrait-il du reste ?
Dernière heure : au moment de publier ce message, nous découvrons sur le site de la Mairie que M. le maire prévoit de rencontrer l’ONF le 8 mars… Pourquoi si tardivement ? Pour compter les arbres détruits ? Nous avons décidément besoin d’être plus nombreux encore pour sauvegarder notre cadre de vie par l’utilisation des droits qui nous sont conférés par les lois de la République… N’hésitez donc pas à rejoindre le Collectif.

*Autre réaction d’une Dagovéranienne attristée: cliquer ici.
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dimanche 21 février 2016

Dernière heure : l’audience PLU reportée

Le Tribunal administratif vient de transmettre aux parties, tant à la commune qu’au Collectif de la Ronce, de nouvelles demandes concernant notre recours contre le Plan Local d’Urbanisme (PLU), et a reporté l’audience initialement prévue le 16 février au 22 mars.
Le compte à rebours reprend donc…
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mercredi 10 février 2016

De nouveau une très belle réunion publique du Collectif de la Ronce

Une soixantaine de personnes a assisté à la réunion publique du Collectif de la Ronce du 3 février, suivie de son AG annuelle. Après quelques rappels historiques du combat engagé depuis 2010 (sic), l’équipe du Collectif a présenté le bilan de son action 2015, et s’est attachée à faire le point sur les procédures lancées contre le Plan Local d’Urbanisme (PLU) et le PC GECINA. D’abord en détaillant les principaux arguments, résumés ci-dessous, qui doivent permettre au Tribunal administratif de répondre favorablement à nos demandes, puis en indiquant les prochaines étapes de ces procédures.
Contre le PLU, nous avons plus particulièrement mis en avant : l’insuffisance de la concertation préalable, l’irrégularité de l’enquête publique et des réponses du commissaire-enquêteur, l’illégalité de la décision d’approbation du Conseil municipal de décembre 2013, conséquence d’une mauvaise information des conseillers eux-mêmes, l’erreur manifeste d’appréciation du zonage pour le Domaine de la Ronce, la méconnaissance du principe d’équilibre pour le respect de l’environnement, l’incompatibilité avec le SCOT et le détournement de pouvoir.
Contre le permis de construire GECINA, nous avons retenu l’absence totale de concertation préalable, le manque d’objectivité de l’enquête publique, les réponses fantaisistes du commissaire-enquêteur sur nombre de sujets fondamentaux, le non-respect de nombreux articles du PLU lui-même, du fait d’une prétendue unité d’un seul tenant du terrain du Domaine de la Ronce, ce qui n’est pas le cas, et bien sûr la circonstance qu’un permis accordé dans le cadre d’un PLU entaché d’illégalité est lui-même illégal, c’est en droit « l’exception d’illégalité ».
A tout ça, vous pouvez comprendre que notre confiance grandisse, au fil du temps et du travail accompli, sur nos chances de succès, de même que devient de plus en plus positive l’appréciation que porte notre excellente avocate -pourtant la prudence incarnée- sur notre démarche et notre cause.
Où en sommes-nous des procédures ?
Pour le PLU, l’instruction est close depuis décembre et l’audience a été fixée par le Tribunal au 16 février – notre blog en rendra compte rapidement. Le délibéré conduira à un jugement courant mars. On approche d’un premier dénouement, d’un premier résultat que l’on attend dans la sérénité. L’une ou l’autre des parties a, en fonction de sa satisfaction ou non au regard du jugement, la possibilité de faire appel.
En ce qui concerne le permis, la procédure est beaucoup moins avancée, les premiers échanges entre les parties n’ont débuté que depuis septembre 2015, et le jugement ne devrait pas intervenir avant 2017.
Salle comble et attentive, débats nourris, assistance chaleureuse et consciente des enjeux. Consciente aussi que si les choses sont favorablement engagées, elles sont loin d’être terminées, et que nous avons toujours besoin d’un large soutien de nos adhérents et sympathisants. Ce soutien se manifeste par de nombreuses ré-adhésions depuis janvier. Vous aussi, participez concrètement à nos actions, par votre adhésion/ré-adhésion pour ceux qui ne l’auraient pas encore fait (bulletin ci-contre). Et en faisant suivre ces messages aux amis et relations que vous pourriez convaincre autour de vous, car vous restez le meilleur vecteur de communication du Collectif. Vos idées sont également bienvenues à notre adresse ci-dessous. Après des années de mobilisation, la préservation de notre cadre de vie et de la qualité environnementale de notre ville est à portée de mains ; nous entendons bien en récolter les fruits ensemble.
collectifdelaronce@gmail.com
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