jeudi 4 décembre 2014

Le juge des référés ne reconnaît pas l’urgence sur le PLU ; l’enquête publique est programmée sur le projet GECINA

Le juge ne remet pas en cause le doute sérieux qui plane sur la légalité du Plan Local d’Urbanisme (PLU) exposé dans notre requête en « suspension », mais il estime que la demande de permis de GECINA ne suffit pas « à justifier l’existence d’une atteinte irrémédiable au caractère du site » tant que l’instruction du permis n’est pas terminée, et que donc l’urgence n’est pas avérée… Chacun appréciera la pertinence de l’argument.
Même si cette décision est regrettable, nous n’obtiendrons donc pas du Tribunal administratif (TA) qu’il se prononce sur le respect de la loi par le PLU avant toute autorisation de construire. C’est une déception, mais elle ne remet nullement en cause la poursuite de nos actions et nos chances de l’emporter.
Tout au contraire, elle nous offre même, curieusement, quelques pistes pour renforcer l’argumentation de notre recours principal en annulation.
Les prochaines étapes demeurent : jugement sur la légalité du PLU par le TA courant 2015, et recours, le moment venu, contre le permis de GECINA puisque celui-ci aura été accordé dans le cadre du PLU contesté. Notre détermination reste entière, nous saisirons toutes les opportunités juridiques qui s’offriront pour faire respecter le Droit.
A titre de  prolongation des fêtes de fin d’année, le maire vient d’annoncer l’ouverture de l’enquête publique sur le permis GECINA, avec une première permanence du commissaire-enquêteur le 5 janvier. La participation du public est un point de passage obligatoire de l’instruction, le seul moyen juridique de nous faire entendre sur ce projet avant que le permis ne soit délivré.
POUR NOUS, L’URGENCE EXISTE DONC BEL ET BIEN, c’est celle d’une large mobilisation  pendant l’enquête publique qui se déroulera donc du 5 janvier au 5 février.
Nos démarches à tous auprès du commissaire-enquêteur pour porter nos revendications seront déterminantes pour la suite qui sera donnée au permis et pour favoriser nos voies de recours.
Dès que nous aurons pu prendre connaissance de l’étude d’impact ordonnée par le préfet de Région et de la demande de permis (documents « secrets » tant que l’avis d’enquête n’est pas publié par le maire), nous en présenterons une analyse succincte et préciserons les insuffisances et les éléments erronés que nous ne manquerons pas de relever. Chacun pourra alors les développer auprès du commissaire-enquêteur en fonction de ses préoccupations personnelles, de sa propre sensibilité sur le dossier, sous la forme d’observations et de suggestions écrites ou orales que nous souhaitons en tout état de cause nombreuses. Nous indiquerons les modalités précises d’intervention offertes au public pendant la durée de l’enquête.
Notre appel de fonds reste d’actualité, et nous remercions tout ceux qui nous apportent leur soutien financier pour la défense de notre cadre de vie et de nos droits. Nous ne lâcherons rien !
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@collectifronce