Une avancée. Le maire vient d’annoncer à son Conseil municipal du
27 mai avoir officiellement fait savoir à GECINA, que faute pour eux de retirer
le projet immobilier actuel, il refuserait le permis de construire en cours d’instruction.
Dans un courrier à ce jour sans réponse,
Denis Badré a proposé à ce promoteur immobilier de déposer
une nouvelle demande de permis conforme aux souhaits qu’il a exprimés le 27
mars, avec une réduction du volume des constructions et la modification de leur
implantation, en plus de la nécessité de réaliser 30% de logements aidés. Le maire suggère en complément que ces logements
sociaux soient pris sur le bâti existant de la résidence de la
Ronce, dont un certain nombre d’appartements seraient rénovés et conventionnés
à cet effet.
La municipalité a semble-t-il progressivement pris
conscience de
l’inadaptation du projet GECINA à Ville d’Avray, et a fini par s’opposer
clairement au permis en l’état. Nous pouvons nous féliciter de ce résultat et considérer, pour le moins, que notre association a joué un rôle efficace.
Et
maintenant ? Si le promoteur accepte
la proposition du maire, un nouveau délai d’instruction va s’ouvrir, différant
d’autant la décision à prendre.
L’enquête publique sur l'environnement, dont nous veillerons à son maintien le
moment venu, est repoussée sine die… Les informations données au
Conseil municipal ne permettent pas de connaître le contenu du
projet que le maire accepterait de GECINA : combien de m2, de logements,
d’immeubles ? Quelle implantation ? Dans quel(s) bâtiment(s) situer les 30% de logements aidés ? Quelle
redéfinition pour les surfaces commerciales ? Denis Badré affirme
vouloir sauvegarder la «pelouse », mais quid des autres espaces verts de la
Ronce ? Les orientations proposées à GECINA, volume et emprise au sol, ont été définies sans réelle concertation…
Si l’action engagée par l’association du Collectif depuis plus de deux ans pour préserver la qualité de l’environnement du
quartier de la Ronce et du cadre de vie à Ville d’Avray n’a pas été vaine, elle
n’est en rien achevée. Rien n’est donc perdu,
et la mobilisation doit se poursuivre pour un projet « acceptable » par tous,
et non pas uniquement guidé par des objectifs quantitatifs en matière de construction de logements. Nous ferons ensemble le point sur les conséquences de ces
évolutions dès lors que nous en saurons plus sur la réponse de GECINA à la
proposition du maire.